06 Février 2022 à LIMOUX
FRÉROCITÉ
FABRICE RAMALINGOM
Danse – Tout public – durée 55 MN
Des hommes et des femmes vont entrer. 25 au total. Ils vont entrer les uns après les autres. Une lente et longue accumulation dans cet espace étroit. Les uns après les autres vont s’approprier individuellement l’espace pour créer le leur dans cet en-commun. Les mouvements et gestes seront au début amples, puis au fur et à mesure ils devront s’adapter, se réduire, se fondre. D’individualités, on passera à la masse, de la masse au chaos, certainement et peut-être même du chaos à la destruction. Y aura-t-il la place pour de la solidarité ?
Puis il y aura le phénomène inverse: une dés-accumulation qui laissera l’espace progressivement dévasté. Peut-être l’épuisement de l’action laissera un homme seul, sonné, qui subsistera dans cet espace vidé et délabré, mais lui continuera à danser, seul, résistant, les pieds dans ce désastre
Distribution, production, soutiens
Conception – chorégraphie : Fabrice Ramalingom
Interprétation : Séverine Bauvais Vincent Delétang Clémence Galliard Jean Rochereau Hugues Rondepierre Antoine Roux-Briffaud Emilio Urbina
ainsi qu’un groupe de 18 amateurs / amatrices de la ville de jeu
Lumière : Maryse Gautier
Musique : Pierre-Yves Macé
Production : R.A.M.A
Co-production : Festival Montpellier Danse 2020, Ménagerie de Verre – Paris, La Place de la Danse – CDCN Toulouse Occitanie, Viadanse CCN de Bourgogne Franche-Comté à Belfort, Arts Vivants 11
Infos pratiques
06 Février 2022
17h
LIMOUX
Salle de l’Olympie
2bis av. Fabre d’Eglantine
11300 LIMOUX
Tarif
plein 12€ – réduit 10€ – abonnés 10€ – jeune 7€ – Acti City 1€
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Le regard de l’ATP
Dans cette pièce Ramalingom aborde la question du vivre ensemble dans notre monde. Mais un vivre ensemble fait de solitudes juxtaposées, d’une accumulation de chacun pour soi. L’espace se remplit progressivement et jusqu’à saturation d’une foule qui s’agite avec des gestes répétés et compulsifs qui ne semblent servir à rien d’autre qu’à combler le vide. Pas de contacts, pas de désirs, pas de rencontres. C’est un monde vain et absurde, où il est bien plus question de férocité que de fraternité.
Réflexion sur notre mode de vie, sur notre rapport au monde.
Au-delà du propos, l’intérêt de cette pièce est aussi dans le mélange de danseurs professionnels et amateurs. Sur chaque territoire ou il est mené, le projet s’appuie sur une dynamique locale. MB
